Les problèmes d’enseignements , d’infrastructures , le contenu obsolètes (ne répondant plus aux exigences), l’élève n’est pas au centre des programme scolaires dans bien des pays africains.
Les problèmes de l’éducation en Afrique sont essentiellement liés à un faible investissement dans ce secteur , le graphique 1 montre les résultats moyens nationaux par rapports aux dépenses par élève. Cela est bien évident, le cas du Japon ou de la Finlande qui accordent une grande part du PIB à leurs différents systèmes éducatifs , les résultats sont très concluants à savoir que ces pays occupent la première et la seconde place du classement des meilleurs systèmes éducatifs au monde.
Les conditions dans lesquelles sont dispensées les cours très difficiles ne répondent absolument pas à une loi naturelles qui est d’apprendre dans un environnement confortable et aimant, le problème d’infrastructure et surtout de ressources didactiques.
L’intervention ou l’intégration de moyen logiciels permettra non seulement de régler les problèmes d’infrastructures , mais d’aider à rehausser le niveau de compétence de chaque apprenant.
La Côte d’ivoire met sur la table moins de 500 dollars par élève , environs 282 000 FCFA , pour un score de 250 points , sans évoquer plus près le Benin qui malgré un investissement relativement bas obtient des resultats nettement meilleurs que ceux de la Côte d’Ivoire . La Finlande ou le Japon n’investissent pas moins de 7000 dollars(4000000 Fcfa) pour un score de plus de 500 points . Le deuxième graphique montre le rapport entre le PIB investi dans le secteur de l’éducation et ses résultats .
Sans surprise , les moyens et la volonté ou même la bonne compréhension de l’importance d’un système éducatif profite impérativement au développement.
Cela explique en partie le ratio très élevé de la plupart des pays africains d’élèves moyen par enseignant .Des années 1980 à 2014 la Côte d’Ivoire qui prévoyait entre 30 et 37 élèves par instituteurs passe à 42 pour 1 enseignant ; tandis que la Finlande et le Japon tendent vers un ration de 10 élèves pour 1 enseignant, observons cela au quatrème graphique.
Les intentions pour améliorer les conditions des systèmes éducatifs des pays d’Afrique subsaharienne, si elles le sont, dans la pratique n’est pas prioritaire . La réduction de l’aide au développement destinée à l’enseignement primaire dans cette région du monde à considérablement été réduite , passant de 52 % en 2002 à 30 % en 2013, tandis que le continent enregistrait à cette période un taux alarmant des enfants non scolarisés qui passa de 46 % à 57 % (graphique 4) . Tout pourrait porter à croire que l’éducation dans nombreux pays n’est pas une priorité désormais.
Penser de nouveaux modèles adaptés est la seule façon de permettre à toutes ses étoiles de briller.
Auteur : Garcia Akaffou
source : https://ourworldindata.org/financing-education